Le Petit Cephalophore

lundi, février 27, 2006

Pour le Carême, solidaires avec le Togo!

Le père Guéguen est parti pour 6 mois au Togo, dans un Foyer de Charité qui a besoin de notre aide. Une collecte de médicaments a déjà été réalisée en janvier. Anne Chicoisne, une des infirmières du dispensaire de séjour en France, est repartie en Afrique avec un sac de 22 kg d’antibiotiques. Merci à vous tous ! Pour le Carême, la paroisse nous propose de poursuivre notre effort, en faisant un don, en argent cette fois. Une occasion pour Saint-Denys de découvrir un coin de brousse où veille la Providence... Retour aux sources : C’est en 1983 que Michel Guéguen découvre pour la première fois le Togo. A 23 ans, il souhaite partir deux ans à l’étranger comme coopérant, avant d’entrer dans la vie active. Il connaît le Foyer de Charité de Marthe Robin, situé non loin de Valence, à Châteauneuf-de-Galaure ; et il sait que celui du Togo cherche des bénévoles. La candidature de ce jeune ingénieur agronome tombe à pic : le Foyer a installé une petite centrale hydroélectrique et recherche une personne compétente pour la faire fonctionner. A son retour en France, Michel Guéguen entre au séminaire... Le Togo l’aura transformé. 23 ans plus tard ( ! ), c’est au Togo qu’il repart pour un congé sabbatique accordé par son évêque. Il y retrouve une communauté qu’il connaît bien. A sa tête, le fondateur du Foyer, le père Marcel, 88 ans, un baroudeur de la foi qui s’est installé à Aledjo, en pleine brousse, en 1961… Pourquoi Aledjo ? Le Foyer d’Aledjo (situé au nord du pays, à 5 heures de route de la capitale Lomé) est le premier à avoir été créé en Afrique noire. Aujourd’hui encore, quand on demande au père Marcel « Pourquoi Aledjo ? », il répond en riant : « On ne le saura qu’au Ciel ! ». A son arrivée, les anciens du village, animistes et musulmans, l’ont encouragé à rester en ce lieu, en lui offrant un terrain et une villa coloniale à retaper. La région est saine : il n’y fait pas trop chaud et il y a de l’eau. Il décide de s’y fixer. Ce sera le début d’une belle aventure ! La première communauté est composée de quatre personnes et les conditions de vie difficiles : on campe dans la maison dont le toit sera emporté par un ouragan. Le Togo vient de vivre son indépendance et la période est délicate pour des Européens. Peu importe, le père Marcel prêche ses premières retraites, tandis que la communauté assure l'accueil. Les chrétiens, plus nombreux dans le sud du pays (dans le nord, c’est l’islam qui domine), n’hésitent pas à traverser le pays pour rencontrer, au cours de leur retraite, la sagesse de Jésus. Au fil des ans, le Foyer se développe. Aujourd’hui, il compte vingt femmes (dont douze Togolaises et une Burkinabé) et toujours le père Marcel. Mais la relève se prépare : un prêtre togolais, le père Benoît Dansou, se forme pour prendre la responsabilité du Foyer. Le dispensaire
Quand le Foyer s’est implanté, les villageois se soignaient de façon traditionnelle et la mortalité était importante. La communauté ouvre très vite un dispensaire où travaille une première infirmière, Edith. Au départ, Edith referme les pansements avec des feuilles, faute de moyens. Elle est la seule dans la région, avec Odile qui l’a rejointe, à soigner quelque 600 lépreux abandonnés par leur famille... Aujourd’hui, la lèpre a quasi disparu du Togo. Le dispensaire s’est tourné vers la santé des mères et leurs enfants, mais aussi des malades souffrant du sida, du paludisme, de parasitoses digestives... 250 personnes viennent consulter chaque jour, en donnant un petit quelque chose en échange. Le Foyer ne reçoit aucune subvention. Il vit miraculeusement de dons et du travail de la communauté.
L’histoire d’Anne… Tout comme Michel Guéguen, Anne Chicoisne arrive à Aledjo en 1983, son diplôme d’infirmière en poche. La jeune Parisienne veut offrir deux années de sa vie à Dieu, avant de rentrer en France pour fonder une famille. Mais ce qu’elle vit au Foyer lui procure un tel bonheur qu’elle choisit de rester. Elle prononcera son engagement dans l'oeuvre des Foyers comme laïque consacrée en 1986. Son temps se partage aujourd’hui entre la vie communautaire et le dispensaire où l’on sauve des vies… Elle raconte : « Les serpents pullulent dans cette région. La morsure d’un echis, par exemple, suffit pour se vider de son sang. Il faut intervenir vite. Mais un sérum coûte 30 000 francs CFA, soit 45 euros. Une fortune pour un Togolais, l’équivalent de deux bœufs ! Le dispensaire intervient sans se poser la question de l’argent… » « Sans aide, l’aventure incroyable d’Aledjo se perpétue » constate Anne en souriant.
Que notre campagne de Carême contribue à soutenir l’action généreuse de cette communauté qui accueille cette année un prêtre qui nous a tant donné ! Sylvie H.
Pour faire un don… Pour aider le dispensaire du Foyer de Charité d’Aledjo, envoyez votre chèque (à l’ordre de Fondation Foyer de Charité) à l’adresse suivante : Fondation Foyer de Charité, BP 11, 85 rue Geoffroy-de-Moirans, 26330 Châteauneuf-de-Galaure (tél. : 04 75 68 79 00). N’oubliez pas d’indiquer dans votre courrier que ce don est pour le Foyer de Charité d’Aledjo. Vous recevrez un reçu fiscal. 60% de votre don est déductible de vos impôts dans la limite de 20 % de votre revenu net imposable (au-delà de 20%, un report est possible sur les 4 années suivantes). Ex : pour un don de 100 euros, vous pouvez bénéficier de 60 euros de réduction d'impôts.
Ou encore directement au Foyer d'Aledjo:
CCP LYON 1 968 57 Y, à l'ordre de "Foyer de charité". Liens avec site de Chateauneuf-de-Galaure (foyer-de-charite.com) et du Foyer d’Aledjo (foyeraledjo.ids.tg)
Légendes photos: Les membres du Foyer de Charité d'Aledjo; une Maman et son bébé déshydraté. FICHE TOGO : Superficie : 57 000 km2. Pays délimité au nord par le Burkina-Faso, à l’ouest par le Ghana, à l’est par le Bénin et au sud, sur 50 Km, par le Golfe de Guinée. Climat : équatorial au sud, sahélien au nord. Principales villes : Lomé (capitale : 700 000 habitants), Sokodé (51 000). Population : 5,6 M dont une majorité d’animistes ; 450 000 chrétiens, 250 000 musulmans. - taux de croissance : 3,1% par an- taux de fécondité : 6,2 enfants- répartition par âge : moins de 15 ans : 47%, plus de 65 ans : 3%- population rurale : 71%- population urbaine : 21%- taux d’urbanisation à Lomé : 6,1% Langue officielle : le français et des dialectes dont l’éwé, le kabyé, le cotokoli (parlé à Aledjo). Monnaie : franc CFA (parité fixe avec l’Euro).
Organisation administrative : 5 régions (région maritime, des Plateaux, centrale, Kara, Savanes). 30 préfectures et sous-préfectures. Chef de l’Etat : Faure Gnassingbé Eyadema (depuis le 4 mai 2005). Premier ministre : Edem Kodjo (depuis le 8 juin 2005).


 

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