Le Petit Cephalophore

vendredi, novembre 16, 2007

Le séminaire, rentrée 2007

Ils sont sept, ils ont entre 23 et 37 ans. Tous portent le même amour à l’Église ; tous ont la même gratitude vis-à-vis du chemin qui les a conduits au séminaire et dans notre communauté paroissiale de Saint-Denys du Saint-Sacrement, «particulièrement familiale et chaleureuse» assurent plusieurs d’entre eux.

Parmi les trois nouveaux, il y a Pierre Nguyen, 23 ans, envoyé par l’évêque de son diocèse, au sud d’Hanoi, Vietnam, pour se former en France. Il a déjà passé un an au séminaire de Paray-le-Monial et un autre à étudier la philosophie. Pierre prévoit de retourner dans son pays après son ordination. «C’est grâce à mes parents et à ma grand-mère que s’est révélée ma vocation», dit-il avec reconnaissance.

Philippe Néouze, également 23 ans. Après une maîtrise en finances, ce Parisien passe une année à la Maison Saint-Augustin « pour fonder sa vie spirituelle ». Quinze ans de scoutisme enracinent son goût pour l’engagement et le service. «J’avais charge d’âme. Il fallait donner le meilleur à ces petits frères qui m’étaient confiés, pour les faire grandir spirituellement.» A Saint-Denys, Philippe exerce ses talents d’éducateur auprès des 18-23 ans qui se préparent à partir aux JMJ en Australie. «A l’autre bout de la vie», il «porte le même Christ» aux personnes âgées de la maison de retraite voisine. Et trouve encore un peu de temps pour se remettre au violon.

Frédéric François est l’aîné des « nouveaux » (33 ans). Il y a onze ans, une conversion forte oriente sa vie vers un désir de s’engager dans la mission. C’est à travers des initiatives à la fois artistiques et humanitaires, entre la France et le Gabon, que ce banlieusard trouve sa voie. Devenu architecte, il contribue en 1998 à la fondation de l’Institut Edith-Stein, d’inspiration carmélitaine. (www.edithstein.fr)

A 23 ans, Robert Sabak est le benjamin des « anciens ». Né d’une famille chaldéenne du sud de la Turquie (aujourd’hui installée en région parisienne), Robert est sensible à l’unité fraternelle qu’il perçoit à Saint-Denys. «La communauté paroissiale, je la reçois comme j’ai reçu ma famille d’origine, dans un sentiment de communion qui n’a pas à voir avec les lieux géographiques». Il étudie la Bible en hébreu, araméen et syriaque, et s’occupe de l’éveil à la foi à l’école Sainte-Geneviève.

Jérémy Rigaux, 26 ans, est également en deuxième année. Ingénieur en économie statistique, ce fils unique a le sentiment d’avoir reçu à Saint-Denys, «un accueil très personnel et de faire partie de la famille». «Porté par la communauté», il a le souci de «transmettre à son tour la qualité particulière de l’élan missionnaire qui se vit ici».

Après six ans passés chez Peugeot-Citroën comme ingénieur, une expérience qui le nourrit aujourd'hui, Arnaud Mongin, 33 ans, est heureux de reprendre une nouvelle année à Saint-Denys. Arnaud a le "désir de partager une vraie charité avec les paroissiens". Il trouve «très beau de se rencontrer autour d’un repas» et se dit «ouvert à toute invitation fraternelle, dans la simplicité»!


Cyrille Novi, l’aîné du clan (37 ans). A douze ans, alors qu’il visitait la Trappe de Soligny, il perçut la grâce «à travers un visage, dans le silence…» En 2000, Jean-Paul II «agenouillé à Jérusalem devant le Mur des Lamentations» finit de réconcilier ce responsable informatique avec l’Église. Baptisé à 33 ans, Cyrille approche les personnes polyhandicapées dans un foyer de l’Arche. Aujourd’hui, il fait le KT pour les CE2.
Cécile L.V.


Les séminaristes attelés aux "basses" œuvres dans la cave de la salle Saint-Tarcisius, à l'issue des JAM. Ce n'était pas prévu au cursus ! Mais puisque le curé et le vicaire donnent l'exemple...


 

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