Le Petit Cephalophore

jeudi, septembre 09, 2010

Suite

Narsay : il se réjouit pour cette année de travail et pour la formation qu’il a reçue : « un investissement énorme du diocèse ». Rien que pour eux à Saint-Denys, les séminaristes « ont trois prêtres, plus un père spirituel, plus un tuteur, plus des laïcs consacrés, tous attentionnés, présents. Un grand merci aux personnes pour cet effort ! » Dans cet environnement, il a pris « un énorme plaisir à travailler ». Cette attention envers les séminaristes, il la ressent chez les paroissiens. Il les voit aussi « très investis », ce qui est « réconfortant pour quelqu’un qui veut devenir prêtre » et qui se demande nécessairement « comment ça va être avec les paroissiens... ». Et il songe à « faire un effort pour être moins introverti ». Issu d’une famille nombreuse, il partage avec bonheur la vie communautaire du séminaire.  « Je serai à la disposition des nouveaux, j’attends de voir ce dont ils peuvent avoir besoin ». Bref, "une année très très bonne", si bien que malgré les incertitudes sur l'avenir, il "part à l'aventure avec confiance".

Yannick : une « bonne année » dans une paroisse « remarquable, très vivante, chaleureuse. (Quand on voit les JAM, c’est impressionnant ce qui se passe ! L’esprit fraternel. ) et dans la Maison : bons "frères" (c'est ainsi que nous nous nommons entre séminaristes), bons pères. » A Charles Péguy, il a enseigné le KT pour la première fois, au CE2. « Pas toujours facile de trouver la juste manière d’être et de leur parler ». Pas facile non plus de travailler la philo, qui lui est utile pourtant auprès de jeunes chefs de camp qui se posent des questions. « J’ai de quoi leur répondre. C’est gratifiant de voir qu’on peine pendant l’année mais que cela ne sert pas à rien. » « Je ne sais si j’ai changé. Forcément, mais en quoi ? Des choses très bêtes, comme se sentir plus à l'aise dans la paroisse (c'est normal, je connais les gens !) prendre confiance en moi ». Aujourd’hui ? « C’est amusant de se retrouver à la place de Michaël et de Quentin et d’accueillir les 1ère année ! On connaît la Maison ! C'est un bon système. A Saint-Augustin, on est "maisonné", en coton. Puis on arrive ensemble dans une paroisse, une transition douce qui permet par la suite de pouvoir être seul dans une paroisse pour y avoir vraiment sa place. »
                            
LES NOUVEAUX :

Arrivé dimanche matin juste avant la messe de rentrée, Bruno, 24 ans. Cet ingénieur de formation (à l‘École Supérieure de Travaux Publics) n’est jamais entré dans la vie « active », mais a fréquenté le « monde du travail » lors de plusieurs stages, tant comme ouvrier que comme chef de chantier. Né à Narbonne, il est surtout parisien au sens large, parti de Chatou pour Passy. Son père (ingénieur chez OTIS) et sa mère (responsable des classes de 3ème à Sainte-Marie-de-Neuilly) appartiennent à la communauté de l’Emmanuel. Bruno est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. L’aîné, Ludovic, est séminariste en 5ème année à la communauté Saint-Martin près de Blois, Aurélie est novice depuis trois ans chez les Bénédictines de Foix, Thibault, marié, père d’un jeune enfant, est médecin à Angers et Blandine étudie (2ème année) l’art d’être sage-femme. Bruno a entendu l’appel à la vocation sacerdotale à l’âge de 12 ans. Depuis il a cheminé, avec des hauts et des bas, fortifié notamment par le scoutisme.

Charles, 25 ans, qui arbore une belle barbe rousse, « ne se rappelle pas avoir jamais voulu faire autre chose » que prêtre. Il a pourtant choisi de terminer Sup’de Co(mmerce) Reims et un bi-DEUG Eco/Anglais à Nanterre avant d’entrer au séminaire, peu familiarisé avec le monde professionnel sinon par son stage de fin d’études, en tant que chargé des achats d’emballage pour de la pâte à modeler. Sa famille est implantée à Rueil-Malmaison, mais il a été au lycée à Paris. Il est le troisième d’une fratrie de quatre sœurs. Les deux aînées, Sibylle (ancienne paroissienne !, mère de quatre enfants) et Dauphine sont mariées, Axelle est étudiante à Nanterre en bi-master Gestion/Anglais, Flore est à l’ISIT (école d’interprètes) à la Catho. Arrivé la veille du dimanche de rentrée, il a été touché par la spontanéité et la simplicité de l’accueil.
Propos recueillis par Dominique T.


 

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