Le Petit Cephalophore

mercredi, février 01, 2012

Le rituel du sacrement des malades


« Paix à cette maison et à tous ceux qui l’habitent ».  Ainsi s’ouvre, chaleureuse et attentive, la célébration du sacrement des malades lorsqu’il est administré en dehors d’une messe, à domicile, en famille ou à l’hôpital - mais toujours symboliquement communautaire. Son rituel se déploie d’une manière similaire lorsqu’il est administré au cours d’une messe, prenant alors place après la liturgie de la parole. Mais il prend une force particulière lorsqu’il est accueilli en une chambre ou pièce bellement apprêtée pour recevoir « l’ami » qui vient redonner force et courage dans la souffrance ou le désarroi, le Christ.
Nous en retiendrons quelques traits éloquents de cette attention d’Église, telle cette monition d’ouverture : « Nous sommes venus mettre en pratique ce que le Christ nous a recommandé par son Apôtre saint Jacques : "Si l’un de vous est malade, qu’il appelle les prêtres de l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade ; le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon" ».

Après la préparation pénitentielle, et le sacrement de réconciliation si le malade le souhaite, puis la liturgie de la Parole, vient celle du sacrement proprement dit, qui s’ouvre ainsi : « Au nom du Seigneur Jésus Christ je vais vous imposer les mains et vous faire l’onction d’huile. Nous prierons ensemble pour que l’amour de Dieu vienne vous visiter et vous aider ».
L’imposition des mains, c’est le geste que le Christ faisait quand on lui amenait des malades. C’est ce geste que les Apôtres ont repris et transmis. Quant à l’onction d’huile, elle est apposée, sur le front et à l’intérieur des mains, avec l’huile bénie par l’évêque, successeur des Apôtres, lors de la messe chrismale, et distribuée ensuite à chaque paroisse, en signe d’unité de l’Église.
« Que le Seigneur, par cette onction sainte, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève » prie le prêtre.
L’Eucharistie peut alors être donnée, avant la bénédiction d’envoi. Oui, comme il est beau, et fort, ce sacrement des malades : « Paix à cette maison et à tous ceux qui l’habitent ». 
JLBB                                   


 

Le référenceur des meilleurs sites catholiques francophones
Blogues_Catholiques
Rejoindre la chaîne | Liste | Précédent | Suivant | Hasard | Paroisse francophone St-Blogue
Joindre | Liste | Précédent | Suivant | Au hasard